Enfermé, confiné,
sentiment d’étouffer
Retranché, à l’abri,
derrière nos barrières
Comme un peuple, un
esclave, privé de liberté
A douter, espérer,
pleurer au jour d’hier
Ce jour qui a vu la
grande pandémie
Arrivée
sournoisement sans même prévenir
Avec dans ses
valises un virus inédit
Inondant notre monde
d’un si sombre avenir
Et partout se répand
désolation, maladie
Aux quatre coins du
monde, touchant n'importe qui
Pas de différence
entre nantis et démunis
Emportant en son
sein nos proches, nos amis
Alors, la foule
attend le remède miracle
L'antidote capable
d'enrayer le fléau
Tout au moins
contenir ce terrible fardeau
Et anéantir cette
funèbre débâcle
La vie à cette
époque, étrange et singulière
A l'affût des
symptômes, signe de notre phobie
Vivant la peur aux
tripes à la moindre misère
Priant pour que le
mal, hors de nous, soit banni
Par la force des
choses, nous nous sommes retrouvés
Repoussant à plus
tard les sorties illicites
Entraide et
solidarité au cœur de nos pensées
Comme un évidence en
ces temps difficiles
Et puis dans
quelques mois, tout sera terminé
Derrière nous la
tristesse, la crainte du demain
Virus endigué, on se
frottera les mains
Pas d'un gel
nettoyant… mais d'un bien-être mérité
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