Quand, au bout de l’horizon, arrive le convoi
Sur le quai, c’est l’attente qui tire à sa fin
Les valises sous les yeux, les valises sous les bras
Fait son entrée en gare, enfin voilà le train
Aspiré par la rame, chacun cherche des yeux
Un siège bien moelleux pour pouvoir s’y poser
A l’affût d’une place, tout l’espoir des chanceux
Pour faire le voyage, au moins bien installé
Bercé au son des rails et du ballottement
S’évade dans un coin le lecteur assidu
Ailleurs, une jeune fille fixant frénétiquement
Son cher téléphone, comme si c’était l’élu
Et puis il y a ceux pour qui le paysage
Est l’unique passe-temps qui les tient en éveil
Au milieu des discours, trêve de bavardage
Oublier les minutes perdues de leur sommeil
A la fin du voyage sonne le terminus
Reprendre le quotidien, mais rien de très glamour
Une journée de travail, signe d’un nouvel opus
En attendant le soir, le chemin du retour
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