Fort sournoisement, en silence se répand
Envahi un été qui refuse de naître
Enfile son costume d'un gris flamboyant
Et tout doucement frappe à la fenêtre
La pluie s'invite ici en réponse à l'écho
D'une bruine orpheline partie en vadrouille
Plus intensément pour devenir ruisseau
Abreuver la nature pour qu'elle s'agenouille
Triste spectateur de ton oeuvre qui fâche
Nous te subissons, malgré nous, impuissant
Avec un seul espoir auquel on s'attache
Que vienne ce jour, comme le messie te chassant
Malgré ta bonté pourtant accablante
Au ressenti populaire empli d'amertume
Souvent nécessaire, parfois menaçante
Synonyme de tristesse dont tu nous parfumes
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