lundi 22 juillet 2013

Contre-temps et nouvelle ère


Accentuer nos différences temporaires
C'est entamer un combat épuisant
Ne pas se tromper d'adversaire
Eviter l'abordage à contre-temps

Se projeter vers une nouvelle ère
Anticiper les meilleurs moments
Ne pas prétendre le contraire
Simplement apprécier cet instant

samedi 22 septembre 2012

Les larmes au bord des mots


Empreint d’une vaine tristesse
Expression d’un sentiment dissipé
Difficile acceptation qui blesse
Epilogue d’un univers écroulé

Comment admettre cette injustice
Et faire face à tant d’impuissance
Tous mes actes ne sont que préjudice
Et semblent accentuer ma pénitence

Alors ne me reste pour seule arme
Lâcher le désespoir, raviver le flambeau
Où résonnent comme un cri d’alarme
Mes larmes au bord des mots
  

mercredi 11 juillet 2012

L'écho des pluies


               Fort sournoisement, en silence se répand
               Envahi un été qui refuse de naître
               Enfile son costume d'un gris flamboyant
               Et tout doucement frappe à la fenêtre

               La pluie s'invite ici en réponse à l'écho
               D'une bruine orpheline partie en vadrouille
               Plus intensément pour devenir ruisseau
               Abreuver la nature pour qu'elle s'agenouille

               Triste spectateur de ton oeuvre qui fâche
               Nous te subissons, malgré nous, impuissant
               Avec un seul espoir auquel on s'attache
               Que vienne ce jour, comme le messie te chassant

               Malgré ta bonté pourtant accablante
               Au ressenti populaire empli d'amertume
               Souvent nécessaire, parfois menaçante
               Synonyme de tristesse dont tu nous parfumes
   

jeudi 14 juin 2012

Le train-train du quotidien



Quand, au bout de l’horizon, arrive le convoi
Sur le quai, c’est l’attente qui tire à sa fin
Les valises sous les yeux, les valises sous les bras
Fait son entrée en gare, enfin voilà le train

Aspiré par la rame, chacun cherche des yeux
Un siège bien moelleux pour pouvoir s’y poser
A l’affût d’une place, tout l’espoir des chanceux
Pour faire le voyage, au moins bien installé

Bercé au son des rails et du ballottement
S’évade dans un coin le lecteur assidu
Ailleurs, une jeune fille fixant frénétiquement
Son cher téléphone, comme si c’était l’élu

Et puis il y a ceux pour qui le paysage
Est l’unique passe-temps qui les tient en éveil
Au milieu des discours, trêve de bavardage
Oublier les minutes perdues de leur sommeil

A la fin du voyage sonne le terminus
Reprendre le quotidien, mais rien de très glamour
Une journée de travail, signe d’un nouvel opus
En attendant le soir, le chemin du retour
 

vendredi 8 juin 2012

Mot à mot


                    Les mots de tes gestes
                    Comme ceux de tes yeux
                    Sont des mots de tendresse
                    Libres, forts et silencieux

                    Même les mots insolents
                    Ou les mots inconnus
                    Nous reviennent en passant
                    Pour nous mettre à nu

                    Tous ces mots magiques
                    De la vie qui s'écoule
                    Tendance hémorragique
                    De nos maux qui nous saoulent

                    Mais les mots qui s'étrillent
                    Dans nos coeurs motivés
                    Se forment, dansent et scintillent
                    Comme des mots-croisés
 

jeudi 7 juin 2012

Occasion d'un week-end...


Occasion d'un week-end, une échappée soudaine
S'extraire du quotidien, aller à l'abordage
Dans une autre région, vers un nouvel eden
A la recherche de nouveau comme un simple partage

Mais le vent et le froid pour unique compagnon
Nous ont agressé sur ces bien tristes remparts
Et la pluie pour accueil en seule réception
Nous a poursuivi comme unique cauchemar

D'une si belle ville, rien ne nous est apparu
Comme les autres la décrivent avec tant de vertu
Si seulement un instant, nous avait éclairci
De sa douce chaleur, le soleil en sursis

Mais le plus important est de s'être retrouvé
En famille soudée et avoir entrevu
Un agréable week-end, nous avons partagé
Car ensemble réunis, heureux nous avons vécus

dimanche 11 mars 2012

Pour toi... mon fils



2001 a sonné comme une odyssée
Quelques années après sa soeur
Evan a pointé le bout de son nez
Pour devenir un autre enfant bonheur

Toi, le cadet de la fratrie
Tu as du te faire une place
Dans nos coeurs, tu as grandi
Dans ta famille, trouvé ton espace

Aujourd'hui, déjà 11 ans
Plus un enfant, un petit homme
Bien que de plus en plus grand
Tu restes mon petit bonhomme

Je t’aime de toute mon âme
Et te fête ton anniversaire
Mon fils, mon petit Evan
Mon enfant dont je suis fier
   

mardi 14 février 2012

D.O.R.I.S



                     D ouce compagne de mes nuits
                     O dyssée féerique de mes jours
                     R equiem de passion et d’envie
                     I rrésistible nécessité de toujours
                     S ans toi, que serait ma vie ?

mardi 31 janvier 2012

L’art de conter

Choisir un conte, un texte au hasard
Ouvrir son âme, découvrir une histoire
La ressentir puis la mémoriser
Enfin l’apprendre pour se l’approprier

Apprivoiser le stress, oublier la peur
Se laisser aller et entrer en piste
Se jeter dans l’arène, bienvenue bonheur
Ne plus reculer, bienvenue l’artiste

A coup de gestuelles et d’intonations
Se dévoile sur la scène, à nu, le narrateur
Dans les yeux du public, naissent les émotions
Se forment les images dans la voix du conteur

Saltimbanque moderne, ici pour enchanter
S’immerger dans l’histoire, ouvrir ses oreilles
Ailleurs pour un soir, le cœur s’émerveille
Le public se prosterne, ravi, ensorcelé

Devant la clameur, les applaudissements
Alors tout son corps se met à vibrer
D'ivresse, d’allégresse, de joie partagée
Le but est atteint, apprécier ce moment

Vivre cette passion et s’en délecter
C’est magique et c’est ça : l’art de conter
 

mercredi 11 janvier 2012

Il y a...

Il y a les longtemps
Il y a les toujours
Il y a les vraiment
Il y a de l'amour

Il y a quelque temps
Il y avait l'avant
Il y a à présent
Que des bons moments

Il y a avec toi
De le fête, de la joie
Et quand tu n'es pas là
Que le manque est en moi !

Il y a les longtemps
Il y a les toujours
Il y a les vraiment
C'est bien ça l'amour !
  

mardi 10 janvier 2012

Des chants, des toiles


Essayer de vivre le moment présent
Sur les tracas tenter de mettre un voile
Pouvoir m'abreuver de ton chant
Laisser mon âme se fondre dans des toiles
  
Puisqu'il faut tracer son chemin
Apprécier pleinement le bonheur en face
Que la vie simplement pose dans ma main
L'attraper, s'accrocher, avant qu'il ne s’efface

Apprivoiser peu à peu le destin
S'abandonner, quoi de plus normal
Regarder l'avenir, vivre avec le tien
Et me noyer dans ton champ d'étoiles
    

mardi 27 décembre 2011

L'indéfinissable besoin de rien


                     Indéfinissable besoin de rien
                     Incroyable nécessité de tout
                     Insaisissable désir du tien
                     Remarquable envie de nous
                     Inconcevable retour en vain
                     Improbable garde-fou
                     Étrange sentiment que le mien
                     Comme un éternel avant-goût
             
                     Et si l'amour faisait du bien ? 
    

mercredi 21 décembre 2011

A contre temps (l'horloge sans aiguilles)

 

Plus de temps pour s'animer
Rien ne se passe, plus d'instant
Si l'horloge ne fait plus tourner
Ses aiguilles au demeurant

L’avant poursuit donc l’après
L’hier, lui, suit le demain
Le devenir précède le passé
Le temps inverse le chemin

Subite passage vers l’inattendu
Surprenant contre-courant qui dérange
Où l'avenir se jour de l'instant perdu 
Division du temps, subtil mélange

Mais dans ce silence au temps fort
Survient l'action du moment présent
Dans une faible mesure en contrefort
Pour prendre le pas à contre temps

Depuis, l'horloge est orpheline
De ses aiguilles, elle pleure
Ses quelques minutes qui illuminent
Son fier cadran, ses plus grandes heures

dimanche 18 décembre 2011

Charme



Indescriptible attrait provoquant l’envoûtement
Douce personnalité qui se promène en toi
Avec qui je ne me lasse de passer un moment
Me plongeant dans cette abîme avec grand émoi

Te regarder est tel un enchantement
Te côtoyer engage la séduction
Ton charme ne souffre d’aucune ride avec le temps
Et fait de toi un être pleins d'émotions

Si tu doutes, un jour, de ce fort pouvoir
Ne succombes pas à tes peurs intérieures
Laisses donc aux autres un peu entrevoir
Ce que tu dégages n’est que pur bonheur
 

jeudi 8 décembre 2011

Avalanche de mots blancs

En plein coeur de l'hiver
Retentissent des mots blancs
Comme étendus sur la terre 
Et balayés par le vent

Au grand froid qui nous chasse
Vers nos foyers si douillets
Où l'on cherche l'amour en préface 
Entonné par nos proches tant aimés

En avalanche de joie
Tant de bonheur à partager
D’allégresse qui festoie
Pour réchauffer l'amitié

Dehors se déchaînent les maux
Rupture d'un surprenant fracas
Ici face au silence des mots
La chaleur des coeurs prend le pas
  

lundi 5 décembre 2011

Colère

Obscur sentiment intérieur
Coup de sang, émotion primaire
Forte agitation et néfaste humeur
Etrange réaction que cette colère

Le cœur s’emballe
Le corps s’emporte
Le calme s’efface
Envie de crier trop fort

C’est l’explosion de nos pensées
L’emportement sans discernement
La violence des mots s’est échappée
La colère nous gagne brusquement

Les paroles dépassent alors la raison
Entraînent une incontrôlable perte de soi
Les actes ne permettent plus le pardon
Puis vient le doute et souvent le désarroi
     

samedi 26 novembre 2011

De l’ombre à la lumière


     Tel un morceau de nous marchant dans nos pas
     Toujours en retrait comme une âme cachée
     A chaque instant présente et jamais nous quitter
     Elle se joue de nous comme une souris et un chat

     Souvent à l’affût, toujours prête à bondir
     Elle attend patiemment un bref mouvement
     Silhouette sur le mur se dessine en passant
     Croquant à l’idem notre corps sans férir

     La prendre par surprise, essayer de la fuir
     Tenter de l’esquiver pour la faire réagir
     Mais invariablement elle est toujours derrière

     Alors finalement dans une ultime tentative
     On s’incline devant elle pour la mettre en lumière
     Car elle nous colle à la peau comme une ombre fugitive

mardi 22 novembre 2011

Pour toi... ma fille



Source de vie, source de joie
Béni des cieux comme un cadeau
Un enfant est venu un jour à moi
Dans mon cœur a hissé son drapeau

Je me souviens encore de ce jour
Où ton regard dans le mien s’est planté
En symbiose tous les deux sans détour
A gravé le début de ma parenté

Toi mon enfant, ma cueillette
De jour en jour tu avances
Ma petite fille, ma fée clochette
Qui peu à peu sort de l’enfance

Aujourd’hui jeune fille en fleur
S’épanouit au gré des saisons
Trottine sur le chemin enjôleur
De l’adolescence à l’âge de raison

Et en ce mois de novembre
Encore un peu plus tu grandis
Aujourd’hui 14 ans tu vas rendre
Encore heureux le papa que je suis
 

lundi 14 novembre 2011

Quand l'amour s'enfuit


Quand l'amour s'enfuit, quand l'amour s'en va
Que nous reste-t-il de ces dernières années
A part des miettes de vie, des miettes de joie
De tout ce bonheur de nos instants partagés

Il nous a entraîné dans un tourbillon de fracas
Et envahit notre esprit jusqu’à la déraison
Mais l’amour revient au galop, à grands pas
Et ravive le feu que l’on nomme passion

Au fin fond de nos yeux, au fond de nos âmes
Nous l’avons toujours su sans jamais le voir
Notre amour persistant de nous deux réclame
Que nos coeurs s’emplissent d’un nouvel espoir

Quand l’amour s’enfuit… il revient à grands pas
  

jeudi 10 novembre 2011

Le silence des étoiles


Quoi de plus silencieux
Qu’une étoile qui s’éteint
Quoi de plus merveilleux
Qu’une âme qui revient

Céleste dans le vide sidéral
Intense au fond de l’espace
Brille, brûle et se dévoile
Tout en douceur, tout en audace

Si loin de tout, pourtant si proche
Bouts de cailloux qui furent comme elle
Côtoyant les planètes, les morceaux de roches 
Une étoile, un bijou, quelque chose d’immortel

Par delà les nuages, étoile éternelle
Se présente à nous comme une évidence
Poussière d’ange devenue sentinelle
De cette immensité, de ce silence
  

vendredi 4 novembre 2011

La quête des sens


Se laisser aller tout doucement
A la recherche du meilleur
Ressentir tous les sentiments
Etre transporté vers l'ailleurs

C'est ainsi sans s'en apercevoir
Que chacun puise au fond de soi
Se découvrir un peu d'espoir 
Pour l'offrir avec émoi

Tous nos sens en éveil
Prêts à bondir à l'affût
S'extirper de leur sommeil
Pour vaincre cette inconnue

Réussir à en prendre conscience
Surmonter la difficulté
Se mettre en quête des sens
Et ne jamais abdiquer
 

vendredi 28 octobre 2011

Automne d'octobre


L'été nous a fuit et fait place à l'automne
Laissant derrière lui la chaleur en pagaille
Tout comme les mois dépassés par octobre
La lumière faiblit, se transforme en grisaille

La nature s'est enveloppée de son habit de pluie
Les arbres commencent à pleurer leurs si vert feuillages
Devenus jaune, rouge et doré comme une nouvelle vie
Pour offrir et mourir dans un nouveau paysage


jeudi 27 octobre 2011

Le chemin des ronces


Heureux qui comme lui a fait un long voyage
Et parti au lointain en quête de réponses
A travers la poésie il a trouvé le message
Qui l'a conduit ici sur le chemin des ronces

De cette frontière il va franchir le pas
Et mener sa barque vers des temps meilleurs
Assoiffé de savoir plus que de tracas
Enfin il va connaitre ce monde de douceur

Un univers de songes et de belles images
A peine découverts se mélangent à l'honneur
Cachés au fond des mots pour unique partage
Et finissent leurs vies dans les mains du bonheur

Mais ce chemin de croix et vide sentiment
Toujours difficile sans que quiconque renonce
Au fin fond de soi sonne comme un châtiment
Car il porte bien son nom : le chemin des ronces
  

lundi 17 octobre 2011

Une journée particulière

  
C’est une journée particulière
Pas pour chacun mais bien pour lui
Aujourd’hui c’est son anniversaire
Qui se fête et qui le réjoui

Encore une année supplémentaire
Que son corps va devoir subir
Mais tant que sa tête peut s’y faire
Toutes ces années ne vont pas le nuire

Et pourtant déjà il ressent
Le poids des ans sur son moral
Même si sa vie est à présent
Loin du crépuscule terminal

Mais ce moment plaisant et furtif
Une seule journée ne va durer
Et que demain déjà sera fugitif
De cet abstrait sentiment passé

C’est une journée particulière
Car aujourd’hui c’est...
 MON ANNIVERSAIRE
 

vendredi 14 octobre 2011

Les jeunes, nos jeunes


A nos jeunes enfants, à présent des adultes
Encore dans nos cœurs, entendons ce tumulte
Ils ont quitté le nid pour vivre leur vie
Et laissé derrière eux des parents contredits

A la recherche d’un bonheur, ils se sont enquis
En quête de nature et de retour aux sources
Loin de leurs racines, leur terre, leurs amis
Par delà les montagnes, se termine leur course

Ainsi bien heureux, enfin s’épanouissent
Leurs peurs derrière eux, leurs têtes en accord
De leur philosophie de vie, enfin ils jouissent
Du moment présent tels des conquistadores

Souhaitons leur d‘accomplir, de leur choix, le dessein
Et surtout de jamais, leurs décisions, regretter
Car leur vie n’est pas faite d’un unique destin
Et les humeurs changent comme leurs jeunes années

jeudi 13 octobre 2011

Une caresse


Caresse bonheur
Caresse tendresse
Caresse douceur
Caresse sagesse
Caresse affectueuse
Caresse légère
Caresse amoureuse
Caresse familière
Caresse plénitude
Caresse euphorie
Caresse d’habitude
Caresse d’envie
Caresse de mots
Caresse de joie
Caresse sur la peau
Caresse parfois
Caresse plaisir
Caresse du vent
Caresse désir
Caresse souvent
Caresse de la main
Caresse simplement
 
Mais… caresse moi enfin !
 

dimanche 9 octobre 2011

L’instant d’amour



Il faut que tu te souviennes
De l’instant d’amour
Du poète qui sème
Ses sentiments alentour
Alors tu apercevras
Cet instant de joie
Du poète qui t’aime
Et qui ne renonce pas
  

mardi 4 octobre 2011

Délices de la mélancolie


C'est dans ces moments furtifs
Où l'âme se perd et vagabonde
Moments fragiles et inventifs
Où l'on se plait entre deux mondes

A mi chemin je navigue
Entre rêve et réalité
C'est là que mon esprit se vide
Se noie dans cette immensité

On la nomme Mélancolie
Cet état un peu irréel
Une bien belle euphorie
Par définition émotionnelle

Entre bonheur et chagrin
Parfois détresse et déception
Souvent fureur ou dédain
Faute de tendresse et compassion 

Mais dans ces instants perdus
Où l'inspiration m'est apparue
Vient fatalement le triste moment
Où la réalité me sort brusquement

De cet état second
Où rien n'est vrai 
Où tout est faux
Où tout est beau
Où au tréfonds
Je suis en paix
 

Châteaux Cathares


Dans la région de Carcassonne
Fief des châteaux Cathares
J’entends un écho qui résonne
Au son des vestiges de l’histoire
  
Tout autour de la grande Cité
Se dressent des fiers châteaux
Empreintes d’une grandeur passée
D’une époque révolue trop tôt

Formidables forteresses
Tour à tour tendres et rudes
Symboles jadis d’allégresse
Aujourd’hui ne sont que solitude

Puilaurens, Queribus ou Puivert
Noms qui, un temps, ont retentis
En seigneurs sur cette terre
Des lumineux paysages du Midi

Ces imposantes cités médiévales
Telles d'imprenables citadelles
Prouesses architecturales
Sur leur rocher, tutoyant le ciel

Dressés pour partir en croisade
Durant deux siècles de persécution
Ils furent anéantis sous les brimades
Pour la liberté de leur religion

Les Cathares pleurent doucement
La vie, l’amour, leurs enfants
Qui un jour se sont éteints
Dans l’indifférence du destin 
  

lundi 3 octobre 2011

Sa différence

 
Cette différence qui est en nous
Donne à chacun un intérêt certain
En prendre conscience surtout
Fait de nous des êtres humains
 
A travers les yeux d'un enfant
Que certains jugent différent
Pour lui, rien de plus banal
Que de vivre une vie normale
 
Il rie, il pleure, il joue
Comme tous les enfants du monde
Peut-être qu'il ne se tient pas debout
Mais de sa joie de vivre il inonde
 
Au quotidien il donne une leçon
De vie, aux autres, à sa façon
Sachons donc voir en lui
Ce qu'il nous offre à l'infini
 
Évitons surtout de lui dire
Lui infliger cette insolence
Lui faire comprendre, lui faire sentir
Pour qu'il accepte ...  sa différence