vendredi 26 février 2021

Au fil des années

  
Le souffle du temps glisse sur toi
Comme la brise sur l'horizon
Le fil des années ne s'accroche pas
Défile lentement de tout son long
 
Les années cheminent autour de toi
Au rythme d'une ritournelle
Mais tu es et tu restes pour moi
A jamais jeune et éternelle

vendredi 27 mars 2020

Pandémie...séricorde



Enfermé, confiné, sentiment d’étouffer
Retranché, à l’abri, derrière nos barrières
Comme un peuple, un esclave, privé de liberté
A douter, espérer, pleurer au jour d’hier

Ce jour qui a vu la grande pandémie
Arrivée sournoisement sans même prévenir
Avec dans ses valises un virus inédit
Inondant notre monde d’un si sombre avenir

Et partout se répand désolation, maladie
Aux quatre coins du monde, touchant n'importe qui
Pas de différence entre nantis et démunis
Emportant en son sein nos proches, nos amis

Alors, la foule attend le remède miracle
L'antidote capable d'enrayer le fléau
Tout au moins contenir ce terrible fardeau
Et anéantir cette funèbre débâcle

La vie à cette époque, étrange et singulière
A l'affût des symptômes, signe de notre phobie
Vivant la peur aux tripes à la moindre misère
Priant pour que le mal, hors de nous, soit banni

Par la force des choses, nous nous sommes retrouvés
Repoussant à plus tard les sorties illicites
Entraide et solidarité au cœur de nos pensées
Comme un évidence en ces temps difficiles

Et puis dans quelques mois, tout sera terminé
Derrière nous la tristesse, la crainte du demain
Virus endigué, on se frottera les mains
Pas d'un gel nettoyant… mais d'un bien-être mérité

dimanche 3 mars 2019

Reflet


Reflet en miroir d'un avant
Au lointain, regard évadé
Couleurs d'un pays flamboyant
Image en peinture d'un après

Visage tourné vers l'Orient
Empreint d'une forte émotion
Un vécu fragile évident
Une force, sans hésitation

Sublime portrait d'une femme
Peinture inondée de tristesse
Fierté d'une grandeur d'âme
Reflet d'une intense justesse

Sur un mur, comme une étrangère
Un cliché exposé sans tabou
Une histoire qui se vit au travers
D'un dessin, le reste on s'en fout

mercredi 20 février 2019

Poème du soir





Tout doucement la nuit s'annonce
La lune alors se fait lumière
Dans le silence sans réponse

Pour devenir le jour d'hier

De ma solitude je pense à elle
Au parfum de sa peau, au reflet de ses yeux
À son sourire qui étincelle
À nos instants si merveilleux

Mon Aphrodite devient mon manque
Mon oxigène si précieux
Fin de semaine qui avance
Trop lentement, trop silencieux

Dans cette attente insupportable
Je me nourris des heures qui passent
Je guette l'horloge sans palabre
Pour mon amour en dédicace

jeudi 10 janvier 2019

Sur le fil d'une danse macabre


Tel un orage au fin fond de mon âme
Je m'engouffre dans ce profond tunnel
Naviguant au son mélodieux de ma came
Je m'évapore sur ce divin autel
Où je respire mon avenir macabre
Jusqu'au jugement devant l'éternel

mercredi 14 février 2018

St Valentin

      
St Valentin
Oh ! C’est divin
Comme un câlin
Rose du matin
Je délivre un baiser
Posé sur ta main
Douce attention
Oui, c'est certain
Un rien coquet
Un peu coquin
Mots dessinés
Couleur carmin
Un cœur lové
Mais souverain
Joli refrain
Sur le chemin
Ouvert pour toi
Ma Valentine
Soufflé par moi
Ton Valentin
Ma concubine
Mon amoureuse
Ma fabuleuse
Mon équilibre
Ma radieuse
Mon oxygène
       
JE T'AIME

mercredi 22 novembre 2017

Bébé d'amour, belle de jour


Bébé d'amour tu a été
Bonheur toujours tu resteras
Petite fille s'est transformée
Belle jeune femme tu deviendras

Coup de foudre au premier regard
Des sensations jamais connues
Un enchantement, une œuvre d'art
Aux soins pour toi, sans retenue

20 ans déjà que tu es née
Ma petite puce a bien grandie
Quelques années si vite passées
Des souvenirs, cœur attendri

Célia, ma fille, mon abondance
Tendresse sublime, belle de jour
Toute ma vie, ma ressemblance
Je t'aime fort, bébé d'amour

dimanche 11 décembre 2016

Périple d'un message non distribué



          Ma très chère dulcinée...
         
          C'est avec pénitence
          Et un profond respect
          Que j'accepte la sentence
          Sans autre animosité
         
          Mon message du matin
          N'étant pas distribué
          Perdu sur le chemin
          D'un voyage ferré
         
          Mais son destinataire
          Ne le voyant arrivé
          Pris d'une peur sincère
          Voulu être rassuré
         
          Tout va bien, je t'assure
          Ma douce et tendre aimée
          Cette mésaventure
          Enfin est terminée

lundi 11 avril 2016

Graver le souvenir


Avant toute autre chose il faut que j'élabore
Un lexique adéquat pour pouvoir, par mes mots
Brosser le paysage, installer un décor
Digne de la saveur et du grain de ta peau.

Je dois, sur le papier, graver le souvenir,
Trouver le bon crayon, celui qui permettra
D’effleurer en douceur et de pouvoir saisir
L'alchimie d'un amour, l’indicible substrat.

Puis il faut que je crée tout un vocabulaire
Qui n'appartient qu'à nous, que seule, tu comprendras
Fait de sous-entendus; et juste pour te plaire
J'y mettrai des aveux dévoilés sous nos draps.

Je dois décrire aussi en des termes choisis
Tes lèvres et ta bouche, tes mains et tout le reste...
Ces choses que l'on tait en les aimant aussi
Que je garde en mon cœur, dont je revois le geste.

C'est le chant de l'amour que nous chantons à deux
Du crépuscule à l'aube, en cris et en soupirs
Et il était une ode dédiée à ce feu
Apaisant notre soif de l'autre et du plaisir.

C'est bien la panacée d'un souvenir de nous
Où nous étions comblé au tréfonds de la nuit
Et déborde l'envie où nous fûmes assez fous
Pour encore une fois oser nos corps unis.

Te décrire est aussi aisé que difficile
Je pose ces mots dits en acte de ma foi
Je les livre à présent à la vie qui défile
Pour mieux te conserver en pensée, près de moi.

samedi 3 octobre 2015

Au reveil, de toi, une envie



Une journée de plus sans toi
Une nuit de vide dans ce lit
Rêve, rêve dans les draps
Au réveil, de toi, une envie

Dans le train du matin, doucement
Un message à toi destiné
Ecrit au son du balancement
Du roulis, paysage étriqué

Sur la vitre, en image se reflète
Ton visage, en miroir, se dessine
Faux semblant droit sorti de ma tête
Comme un signe, vers moi s'achemine

Te souhaitant une belle journée
Mon amour ici s'accompagne
De baisers et toutes mes pensées
S'envolent vers toi, douce compagne

samedi 26 septembre 2015

Bonheur de vie, bonheur de temps


          Ouvrir les yeux, réveil solitaire
          Tendre le bras pour se frotter
          Ne trouver que le souffle de l'air
          Etre en manque de l'être aimé
  
          Se rendre compte du temps qui passe
          Négliger les sinistres moments
          Effacer les instants qui fâchent
          S'émerveiller tout simplement
  
          Fort heureusement, dernière journée
          Sourire aux lèvres, être patient
          Dans quelques heures la retrouver
          Bonheur de vie, bonheur du temps
   

vendredi 18 septembre 2015

A l'aune de ton cœur


     Navigue dès aujourd'hui sur ton chemin de vie
     Au fil des saisons, se perd le sens élu
     Recherche au fond de toi ton savoir absolu
     Oublie que chez les autres, se noie la repentie

     Au sein de l'allégresse, l'extase et la gaieté
     Où l'on sert de l'envie, du plaisir par défaut
     A l'aune de ton coeur, à l'horizon nouveau
     Tout au bout du chemin, enfin s'émanciper

     À force de vouloir, sur l'amour, se poser
     À faire pour le mieux dans un secret espoir
     En toute innocence, ne pas trop préjuger
     Comme un aboutissement, espérer l'entrevoir

     Créer le manque en soi, devenir sentinelle
     Et vivre de ce vide pour mieux se retrouver
     S'envahir d'oxygène, transformer l'essentiel
     Semblable au souverain en quête d'intensité

     

mercredi 9 septembre 2015

Oser dans l'instant y penser


      A chaque qualité son défaut
      A chaque bonheur son malheur
      Ne plus se cacher à demi-mot
      Envie de se tourner vers l'ailleurs

      Si l'esprit vagabonde au lointain
      Comme dans le miroir se refléter
      S'approcher peu à peu, tendre la main
      Oser dans l'instant y penser

      Se libérer d'un poids, alléger son coeur
      Trouver une oreille attentive
      Se dévoiler sans aucune peur
      Sauter le pas, atteindre la rive

      Et dans cet espace et ce temps
      Apprécier pleinement ce délice
      Accepter simplement, être confiant
      Et se réjouir, s'abreuver du calice 
     
   


mardi 21 avril 2015

Renaissance



Telle une chrysalide devenue papillon
Tout son être se métamorphose
Frissonne de désir, délicieuse sensation
Etats d'âme, renouveau de l'osmose

Au détour d'un regard, si furtif, il a vu
Dans l'azur de ses yeux, briller une étincelle
Une flamme, un espoir, peut-être une inconnue
Un déluge d'amour, criant plaisir charnel 


Fût-ce une résurrection, autant d'espérance
Surprenante approche, tendre déclaration
Regain de passion pour toute réjouissance
Mais la réalité n'est que simple illusion

Plus de renaissance, une envie de sombrer
Et pourtant tant de fois, en elle, il s'y est vu
Tous les mots se bousculent, se mêlent, s'enlacer
Mais au fond de lui-même, y a-t-il vraiment cru ?
   

   

samedi 22 novembre 2014

Dix sept ans


              Dix sept ans aujourd’hui
              Innocente et épanouie
              X fois papa attendri

              Souveraine de mon cœur
              Effusion d’amour intense
              Petite fleur, pur bonheur
              Tu es ma plus belle évidence

              Ange, Angie ou Célia
              N’oublies jamais que ton papa
              Sera toujours là pour toi
    

vendredi 17 octobre 2014

Patience


                    Par delà les vertus
                    Au bord du chemin
                    Tout ici s'accentue
                    Inconstance du destin
                    Exaltante passion
                    Ne demande rien d'autre
                    Complaisante addiction
                    En attendant votre hôte
 
 

mercredi 1 octobre 2014

Les aléas de la vie


Charmante rosée du matin
Aube de sentiments partagés  
Rires et bien être quotidiens
Oeuvre du temps, son effet

Lendemains baignés de surprises
Indomptable nature de l'envie
Navigue entre curiosité exquise
Et contourne les aléas de la vie

Fil d'Ariane de ce début d'automne
La patience est mon humble vertu
Éclosion de mots qui s'additionnent
Union d'une relation interrompue

samedi 26 juillet 2014

Epilogue d'un bonheur


        Il n'y a plus de "nous" que dans mes souvenirs
        Les années qui s'enchaînent t'ont fait naître le doute
        Quand la désaffection remplace le désir
        Un vent froid de rancœur balaie tout sur ta route

        Et s'envolent les jours où tu étais ma belle
        Comme s'enfuit le temps où tu m'as adoré
        Les anciens mots d'amour s'épuisent et s'amoncellent
        En un tas tout fané que tu souhaites effacer

        Je rayerai l'odeur de ce matin d'automne
        Où tu m'as avoué ne plus savoir m'aimer
        J'oublierai tes paroles, ton regard qui sermonne
        Aphrodite est partie, ensemble c'est terminé

        Je t'abandonne seule face à "notre" destin
        Libre de t'envoler ou de me revenir
        Mais si à ton bonheur ma présence est un frein
        J'obligerai mes mains à te laisser partir
        

mercredi 12 mars 2014

L'inexistence de l'écrit... vain

          

                   Surprenant brouillon de l'écrivain
                   Incroyable extrait pour vous
                   Indéfinissable envie de rien
                   Remarquable essai de fou

                   Inconcevable parenté des liens
                   Étrange ébauche qui échoue
                   Improbables vers clandestins
                   Insaisissable sujet tabou

                   Et finalement,
                   Ce poème n'existe en rien !

vendredi 14 février 2014

Au-delà de toi


          L'envie bien au-delà, de toute sa puissance
          Comme un fragile ego, bien trop près du soleil
          A voulu profiter de sa couleur vermeil
          Mais s'est brûlé les ailes, en toute innocence

          Face à telle débâcle, singulière métaphore
          L'envie bien au-delà, de toute sa puissance
          Malgré sa volonté, sa fougue s'évapore
          En un piètre gâchis, cachant son arrogance

          Ne s'avouant pas vaincu, c'est bien par ignorance
          Qu'il porte jusqu'aux nues, avec force et espoir
          L'envie bien au-delà, de toute sa puissance
          Ce qu'il a attendu sans réellement y croire

          Alors résigné, corps et âme en souffrance
          Se balancent sans joie dans un triste ballet
          Avec peine et misère où se perd à jamais
          L'envie bien au-delà, de toute sa puissance
         

lundi 22 juillet 2013

Contre-temps et nouvelle ère


Accentuer nos différences temporaires
C'est entamer un combat épuisant
Ne pas se tromper d'adversaire
Eviter l'abordage à contre-temps

Se projeter vers une nouvelle ère
Anticiper les meilleurs moments
Ne pas prétendre le contraire
Simplement apprécier cet instant

samedi 22 septembre 2012

Les larmes au bord des mots


Empreint d’une vaine tristesse
Expression d’un sentiment dissipé
Difficile acceptation qui blesse
Epilogue d’un univers écroulé

Comment admettre cette injustice
Et faire face à tant d’impuissance
Tous mes actes ne sont que préjudice
Et semblent accentuer ma pénitence

Alors ne me reste pour seule arme
Lâcher le désespoir, raviver le flambeau
Où résonnent comme un cri d’alarme
Mes larmes au bord des mots
  

mercredi 11 juillet 2012

L'écho des pluies


               Fort sournoisement, en silence se répand
               Envahi un été qui refuse de naître
               Enfile son costume d'un gris flamboyant
               Et tout doucement frappe à la fenêtre

               La pluie s'invite ici en réponse à l'écho
               D'une bruine orpheline partie en vadrouille
               Plus intensément pour devenir ruisseau
               Abreuver la nature pour qu'elle s'agenouille

               Triste spectateur de ton oeuvre qui fâche
               Nous te subissons, malgré nous, impuissant
               Avec un seul espoir auquel on s'attache
               Que vienne ce jour, comme le messie te chassant

               Malgré ta bonté pourtant accablante
               Au ressenti populaire empli d'amertume
               Souvent nécessaire, parfois menaçante
               Synonyme de tristesse dont tu nous parfumes
   

jeudi 14 juin 2012

Le train-train du quotidien



Quand, au bout de l’horizon, arrive le convoi
Sur le quai, c’est l’attente qui tire à sa fin
Les valises sous les yeux, les valises sous les bras
Fait son entrée en gare, enfin voilà le train

Aspiré par la rame, chacun cherche des yeux
Un siège bien moelleux pour pouvoir s’y poser
A l’affût d’une place, tout l’espoir des chanceux
Pour faire le voyage, au moins bien installé

Bercé au son des rails et du ballottement
S’évade dans un coin le lecteur assidu
Ailleurs, une jeune fille fixant frénétiquement
Son cher téléphone, comme si c’était l’élu

Et puis il y a ceux pour qui le paysage
Est l’unique passe-temps qui les tient en éveil
Au milieu des discours, trêve de bavardage
Oublier les minutes perdues de leur sommeil

A la fin du voyage sonne le terminus
Reprendre le quotidien, mais rien de très glamour
Une journée de travail, signe d’un nouvel opus
En attendant le soir, le chemin du retour
 

vendredi 8 juin 2012

Mot à mot


                    Les mots de tes gestes
                    Comme ceux de tes yeux
                    Sont des mots de tendresse
                    Libres, forts et silencieux

                    Même les mots insolents
                    Ou les mots inconnus
                    Nous reviennent en passant
                    Pour nous mettre à nu

                    Tous ces mots magiques
                    De la vie qui s'écoule
                    Tendance hémorragique
                    De nos maux qui nous saoulent

                    Mais les mots qui s'étrillent
                    Dans nos coeurs motivés
                    Se forment, dansent et scintillent
                    Comme des mots-croisés
 

jeudi 7 juin 2012

Occasion d'un week-end...


Occasion d'un week-end, une échappée soudaine
S'extraire du quotidien, aller à l'abordage
Dans une autre région, vers un nouvel eden
A la recherche de nouveau comme un simple partage

Mais le vent et le froid pour unique compagnon
Nous ont agressé sur ces bien tristes remparts
Et la pluie pour accueil en seule réception
Nous a poursuivi comme unique cauchemar

D'une si belle ville, rien ne nous est apparu
Comme les autres la décrivent avec tant de vertu
Si seulement un instant, nous avait éclairci
De sa douce chaleur, le soleil en sursis

Mais le plus important est de s'être retrouvé
En famille soudée et avoir entrevu
Un agréable week-end, nous avons partagé
Car ensemble réunis, heureux nous avons vécus